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Voyager à l'étranger a toujours été ma passion : l'Ensimag-Telecom, proposant des parcours internationaux à ses étudiants, m'a permis de pousser plus loin le concept de voyage en me faisant poser mes valises à Santiago, Chili, afin de faire ma dernière année d’école d’ingénieur. Ce fut une expérience formidable, 6 mois a l'université PUC, avec des modes d'enseignements très différents de nos habitudes françaises, et des échanges très riches avec les étudiants locaux, puis 6 mois en entreprise, chez Alcatel Lucent. J'étais alors en charge de présenter/développer/commissionner la technologie Wimax (ancêtre de la 3G) au Chili. J'ai beaucoup appris sur les habitudes de travail latines et sur la culture du pays. Mon meilleur souvenir professionnel reste les tests de portée des ondes Wimax que nous avons fait au soleil couchant dans le désert d'Atacama !
Puis retour en France, ou je continue le travail pour Alcatel Lucent sur cette technologie, mais cette fois en support technique aux différents pays (principalement Inde, Hollande, et Chili) avec de nombreux déplacements. Ceci me permet de voir l'organisation de travail depuis la maison-mère, très différente (plus politique !) que depuis les pays (très opérationnelle). L'idée de voyager restant ancrée ma tête, je cherche un moyen de repartir : Je postule et suis acceptée au master ALEF (post-master de Mines ParisTech, en Management International de l'Energie) qui me fait étudier 6 mois en France, Sophia-Antipolis, puis 6 mois en Chine, à Pékin, dans la grande université du pays : Tsinghua. Nous sommes alors une promotion de 12 élèves, dont 5 chinois qui font jusqu'aujourd'hui partie de ma famille !
Ce master m'ouvre les portes de Schneider Electric, à Pékin, dans lequel je reste près de 2 ans, d'abord en stage puis en VIE, et qui me permet de changer complètement de type de travail : je suis alors en charge de créer des partenariats en efficacité énergétique, notamment pour les Bâtiments, entre entreprises privées, universités, et gouvernement : Expérience incroyable qui me permet de rencontrer des gens forts intéressants, comme des directeurs de Berkeley Energy Lab, des responsables du ministère chinois, et des chefs d'entreprises français
L'envie de découvrir un autre pays après cette période chinoise me ronge : ça sera le Brésil et sa Bossa Nova! Mais mes directeurs me recommandent plus que fortement de passer par la case France quelques temps, pour apprendre les méthodes de travail de cette multinationale française depuis son pays source, ce que je fais, et qui en effet fut un bon conseil.
Je passe 3 ans à Grenoble, toujours chez Schneider Electric, dans la partie vente internationale de projets électriques, d'abord dans les bâtiments verts, qui était mon fort en Chine, puis je vire totalement de scope pour me focaliser sur les projets de raffineries, beaucoup moins sexy/green mais beaucoup plus grands/lucratifs ! Nous remportons un gros projet au Venezuela, pays fabuleux mais malheureusement très handicappé par la situation politique/économique, où je me rends 7 fois en 1 an. Ce succès m'ouvre enfin les portes du Brésil : La réalisation du projet se fait, excellent hasard, depuis le sud du Brésil : je deviens son Chef de Projet local
Voici 2 ans que je fais cette fonction macro-disciplinaire, gérant une équipe d’ingénieurs mécaniques et électriques, ainsi que toutes les ressources de projet : planificateur, logisticien, financier, acheteur, qualiticiens mécaniques et de tests électriques, monteurs et testeurs. Cette vision globale du projet, demandant un engagement à 100%, est très excitante ! Tous ensembles nous essayons d'anticiper les futures étapes du projet, et de résoudre sans cesse les défis qui nous tombent continuellement dessus, nous sommes devenus par conséquent très soudés !
La constance de mon parcours est clairement mon engouement pour l'international, et la motivation de relever des défis très différents dans des secteurs variés. Je suis à l'heure actuelle en phase de relever challenge, toujours à l'international, afin de mettre à profit cette expérience des cultures et des langues que j'ai eu la chance/l'opportunité de découvrir !
L’école d’ingénieur donne les outils pour nous préparer à tout type de challenges : Aujourd'hui, je n'utilise pour ma part que très peu du contenu des cours suivis, en revanche, je suis très heureuse de la formation logique/cartésienne suivie (notamment en informatique) qui me sert au jour le jour pour gérer mon quotidien professionnel : les plannings/les équipes/les fournisseurs ... J'ai l'impression que c'est plus une mentalité et une façon de raisonner, généraliste, que l’école m'a offert, notamment lors de réalisation de projets ou études de business plan, afin de nous préparer aux défis (de tous types, dans tous les domaines) qui jalonneront notre vie future.
Les bases solides en informatique, non utilisées depuis 10 ans, vont me servir hautement dans mon nouveau challenge de création de start-up, de nouveau non pas par leur contenu mais par leur logique/philosophie.
Sortir d'une école d’ingénieur telle que l'Ensimag (j’y ai fait télécom) ne conditionne pas à faire un métier mais au contraire à avoir la liberté de pouvoir s'adapter à une large palette de métiers et choisir réellement, que ce soit par une conviction propre ou par une excellente opportunité qui se présente, ce que l'on va décider pour soi et son futur !
N’hésitez pas a me contacter si vous voulez échanger sur vos propres choix, je reste à disposition !